La trousse de toilette

Ce que l’on peut trouver dans une trousse de toilette d’un soldat : 

Effet précieux pour le lansder, chacun ayant la sienne, la trousse de toilette renferme tout ce qu’il faut pour l’hygiène quotidienne du soldat en campagne.

En fonction du théâtre d’opération, des aléas du combat et des possibilités de son propriétaire, la composition de cette trousse varie bien entendu, on peut néanmoins lister les éléments suivants :

  • un miroir de poche ;

  • une brosse à dents, en celluloïde, os ou bois, avec des soies naturelles, ou plus rarement en nylon, et son étui de protection ;

  • du dentifrice en poudre ou solide (“savon dentaire”) et, plus rare car plus coûteux, sous forme de pâte en tube ;

  • un peigne, en celluloïde ou en aluminium ;

  • un rasoir, à lame droite (“coupe-choux”) ou, beaucoup plus couramment, de sûreté à lames jetables ;

  • du savon à barbe et un blaireau ;

  • de la crème “Nivea”, crée en 1911, et dont le pot en aluminium cédera rapidement le pas à des matières plus frustres comme le carton ou le métal galvanisé, du fait des pénuries de matières premières avec la guerre (l’aluminium est considéré dès le début des hostilités comme un matériau stratégique) ;

  • de la pierre d’alun éventuellement, pour contrer le feu du rasoir ;

  • du savon en bloc et son étui, en bakélite ou celluloïde, ou en poudre (ce qui permet également la lessive) ;

  • une ou plusieurs serviettes, en toile ou en coton façon “nid d’abeille”.

La trousse de fille

Dans la trousse de toilette des auxiliaires féminines, l’on trouve les mêmes effets que les soldats à quelques éléments prêts : la brosse à dent, le dentifrice, le gant, la serviette de toilette, le savon. 

Mais aussi : du déodorant sous forme de poudre, du shampooing solide, des épingles à cheveux, du baume à lèvres Nivea, des produits de beauté français. Le tout, transporté dans une trousse de toilette confectionnée d’après un magazine de mode française. Car oui, Mademoiselle l’helferin s’occupe avec quelques travaux de couture à ses heures perdues.